Bonjour à tous,
Avec un peu de retard, un CR qui fera plaisir à un camarade vététiste expérimenté.
Ce dimanche 28 mai, nous avions convenu d’une sortie entre Sartois.
Départ de la maison vers 8 h sous un ciel encore chargé des orages de la veille.
Je passe chercher mon beau-frère Thierry et nous nous mettons en route sous la conduite de notre guide Claudy.
Nous voilà à la poursuite du Caribou perdu.
Départ tranquille par la rue Tout Vent et à droite toutes vers les campagnes.
Cette descente pavée est piégeuse car humide et verte.
Thierry veut remonter sur le haut de la route et « poum », c’est un « billet de par terre ».
Coup de frein réflexe de ma part et je goute du porphyre à mon tour.
Bilan : de belles égratignures, de futures équimoses et une boucle de chaussure arrachée.
Un petit détour par le stand « Vieux Chemin » et c’est reparti avant de douter à cause des plaies.
Même chemin, mais dans l’herbe cette fois, et nous pouvons enfin humer les senteurs printanières de la campagne.
Passage par la Ferme du Bois, entrée dans Villers-Perwin et direction les Eoliennes.
Les Dames du Vent brassent l’air nonchalamment de leurs grands bras majestueux.
Elles digèrent calmement les souffleries de la nuit de mon vieux copain Eole.
Nous les quittons à Marbais, traversons la N93, longeons le Golf de Rigenée et traversons le hameau qui se réveille.
Nous descendons vers Strichon par la « nouvelle autoroute »
et remontons vers Mellery.
Durant cette première partie de rando, la campagne est perturbée par nos blagues d’adolescents et les rires qui les accompagnent.
Un détour par l'ancienne décharge devenue réserve naturelle.
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A la sortie du village, c’est direction les bois de Villers.
Là, Claudy prend les commandes, retourne son casque à la « Over the top » et c’est parti pour le show.
S’en suivent une série de descentes grisantes et de « tape-cul » bien connus mais très amusants.
Quel plaisir de suivre ce descendeur hors pair.
Même presque pas besoin de toucher les freins.
Il suffit de lui laisser 20 à 30 m et de suivre sa trajectoire.
Même en fermant les yeux, le vélo ne bouge pas.
Une dernière bosse dans les bois, on descend le Ghêteberg et ravito sur la place de Tangissart.
Là également, nous suivrons les conseils de l’homme expérimenté.
« Tu sais gamin, quand il fait chaud et que tu as un coup de mou, rien de tel qu’une bonne gueuze ».
Et nous nous sacrifierons sur l’autel de feu le dieu Constant Vandenstock.
Bon, il est temps de partir à la recherche de la bête.
Nous longeons la rivière, sans faire trop de bruit cette fois.
Et voici les premiers signes de sa présence.
Jusqu’à découvrir sa tanière.
Il est sans doute trop tard pour l’apercevoir mais nous immortaliserons l’évènement.
Si nous l’avons manqué, d’autres l’ont filmé.
https://www.youtube.com/watch?v=f-CUw7K6O6c
Nous poursuivrons au fil de l’eau, redécouvrant des coins idylliques jusqu’au joli village du Ry d’Hez.
La route traversée, le bois de Bèrines et les sentiers de Sart nous piquerons une dernière fois les mollets , nous offrant encore quelques beaux moments de plaisir.
Il est malheureusement déjà temps de se séparer et de rejoindre nos chaumières respectives.
Encore une belle matinée sur et en dehors du vélo.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Amicalement.
Alain
Bilan : 44 kms pour un D+ de 540m.