5-9/10/2017 Roc D'Azur

Salut à tous,

Je n‘ai pas la verve d’Alain, ni la mémoire des parcours de bcp d’entre vous, mais voici quand même un résumé de notre voyage à la côte d’Azur, en espérant vous mettre l’eau à la bouche, et que vous y participiez un jour. Avec l’une ou l’autre anecdote. Et les photos sont dans l’ordre du voyage.
Déjà plusieurs années que je voulais y participer, et début janvier la décision a été prise à plusieurs. Réservation du logement et inscription dès le 18/01/2017 auprès d’A.S.O. Donc voyage qui se prépare longtemps à l’avance. 33 courses en tout, fallait donc choisir … L’option « Roc Trophy » a été retenue : une course par jour, un panel varié, départ en vague 1 (avec les pros), et donc le temps ensuite de profiter du salon et des environs.

Départ groupé mercredi matin. Une voiture avec Fred, Yves, Marc-Antoine et moi-même, et une voiture avec Frédéric, sa compagne Naomi comme accompagnant + ses deux Cane Corso. Assez de chauffeurs, donc bien avancé. Evidemment quand la voiture de tête ralenti, la deuxième ne doit pas accélérer pour boucher le trou … car Il y a avait un motif … on n’a pas souri au flash, ni après (MDR). Un déjeuner le long du Rhône à Tain l’Hermitage, un petit vin local, et du superbe pont, vue sur les alentours et les vignes. Attention, même les piétons ne pouvaient pas stationner !!! Retrait des dossards, et arrivée au logement : lasagnes maison, le vin (sss), la piscine, bains à bulles, … Excellent début de vacances.
La maison : 200 euros par personne pour 5 nuits TOUT compris, 3 chambres ave SDB, à 6km de la ligne de départ à Fréjus. Bref parfait, impossible de faire mieux.

Jeudi, départ de la 1ère course à 08h00 pour 23 km et 480 M dénivelé. 300 inscrits pour le Trophy, et sur la ligne de départ, on voit que c’est très sérieux. Goooo et après 400 M on est … dernier, la moto derrière nous qui ferme la marche. Peux être le vin, … Dès le départ on dépasse des coureurs avec une roue explosée, chaines cassées, … Un vrai sprint. On reste groupé. 5 km de plat, et bam, 250 m de dénivelé dans les 5 km qui suivent (même départ les 4 jours). Très belle vue sur le maquis, la mer, … chaud, très chaud. Et descente technique, parfois très technique. Le full avec selle télescopique est un bonheur, je descends tout en choisissant bien ma trace. Yves et Fred font qq mètres à pieds par prudence. Le ton est donné pour les 4 jours. QQ photos, et 5 km de plat pour rejoindre la ligne d’arrivée (même arrivée les 4 jours). 52 minutes pour le premier, nous 1h50. 265ème sur 271. Déjà 29 qui manquent à l’appel. L’après-midi, direction Saint Tropez, sous le soleil, pour une belle promenade. Retour logement pour … lasagne maison, piscine, …. Et vite au lit.

Vendredi : le marathon. Superbe parcours, mais au combien difficile. Parti avec la 1ere vague, on est déjà habitué d’être dernier après 400M. Ensuite on est dépassé, et j’insiste, avec beaucoup de respect par les vagues successives, et avec notre dossard spécial, nous sommes encouragé tant par les concurrents que par le public. Très loin de la mentalité d’en Belgique où on te pousse presque dans le fossé si tu te retires pas assez vite. Jamais plat, ça monte pendant 5 km, et puis ça descend pendant 5 km. 4-5 tronçons très techniques, ma selle fait merveille. Paysages à couper le souffle, très chaud et on boit bcp. Après 35 km je commence à dépasser des concurrents partis trop vite. Ça donne du moral. Et puis je veux en dépasser un … qui percute un arbre et rebondi et s’étale devant moi. Je dévie hors-piste et me couche « proprement ». Pas de bobo, on repart tous les deux. Les Km défilent, pas vite, mais j’avance. Les ravitos +- tous les 10 km, nécessaire pour remplir les bidons et s’alimenter. + - 1.5 L /10 km. Après 60 km, nouvelle descente pentue sur sol très meuble. Une fille me coupe la route. Glissade, faux mouvement et début de crampe quadri jambe droite en prenant appui, je soulage et début de crampe quadri à gauche, je me couche et … grosse crampe au biceps bras droit. Par terre au milieu de la trace, plus moyen de bouger. Un pompier vient tout de suite me dégager. Et le gros gag de la journée … je dis que j’ai une crampe au biceps et il masse mon mollet, je répète au bras et il masse ma cuisse…. Avant de se rattraper. La fatigue, pour lui aussi, et on a bien ri. Je termine finalement sans autre problème. 82 KM et 2682 m dénivelé. Départ à 07h30 … arrivée à 17h33, soit en 10h03 et 248ème. 249eme Frederic en 10h25, et Fred 250ème et avant dernier en 10h39. M-A de loin le plus fort termine en 7h20 à la 188ème place. Le 1er en … 3h56. Bref on ne fait pas le même sport. Si on compare avec tous les participants au seul marathon, 2050ème sur 2112 à l’arrivée. Donc quand même 62 derrière moi. Top.

Un petit mot de l’organisation : TOP de chez TOP. Des bénévoles, sur tous les parcours et + - tous les 250 M, reliés par radio. Des pompiers et postes de secours partout et très bien répartis. Et vraiment nécessaire entre les coups de chaleurs, les blessés, … Les ambulances et l’hélicoptère n’ont pas arrêté d’évacuer. Ça rassure, mais fait aussi peur. Prudence, et encore prudence, et rester concentrer même si passage « facile ».

Vite au lit, et départ samedi avec les jambes très, très lourdes. On reste groupé, on prend le temps, on profite. On marche plus pour s’économiser. On encourage les juniors qui nous dépassent, puis les tandems (impressionnant), puis les électriques, et on est encouragé par les bénévoles, le public, les concurrents avec notre dossard spécial. Et sur la fin le gag de la journée… quelqu’un dans le public demande « c’est qui ces dossards spéciaux ? » Et un autre répond … ce sont les mauvais du Trophy… On a « gueulé » et bien rigolé. On passe la ligne après 40 km et 1015 M de dénivelé en 4h27, toujours avant/avant dernier. Tout l’après-midi au salon, et on termine par un bon BBQ , piscine/bains pour se requinquer. Moral bas, mal aux jambes, petite hésitation pour le lendemain. Fréderic préfère rester avec Naomi, Yves comme prévu ne participera pas.

Dimanche l’épreuve phare, le Roc D’azur. Départ 09h30 vague 1 sur 9 au total. Un peu mieux que la veille, mais loin du top, trois fois mis pied à terre dans la 1ère cote. Et en bas de la 1ère grosse descente, après 13 km, ma selle qui ne remonte pas. Je m’énerve sur la manette … et je vois l’huile qui pisse hors du cadre. ZUT pour rester poli. 3 arrêts pour bloquer ma selle en haut, moral très bas, des centaines me dépassent. Descente technique tout à pied, pas le moment de se blesser. J’aide quelqu’un à réparer sa fuite pour passer le temps et repart tout à mon aise sous les encouragements. Et le déclic : 1000 M dénivelé après 25 km. Reste 400 M pour 28 km. Les jambes reviennent, je « vole » sur les petites bosses, je dépasse des dizaines de concurrents et je rattrape Fred. On termine ensemble à la 238eme place sur 244 en 5h13 les 52 km et 1510 m. Si on cumule avec le vrai Roc, on termine 3072ème sur 3838 arrivées. Vu sous cet angle, et vu que c’était notre 4eme jour, c‘est pas mal. Chapeau à M-A qui a « couru » 10 Km suite au bris de sa roue libre, et a terminé les 7 derniers KM avec le vélo de Fréderic venu à la rescousse. Après l’arrivée, (très) gros apéro à la plage et en encourageant les participants.

Même si on n’a jamais eu la course en tête, au classement général du Roc Trophy, sur 300 inscrits, je termine 210ème en 21h33, Fred 211 ème en 22h07, et le 213ème et dernier en 22h41. On avait de la marge pour la lanterne. Le premier en 9 :00 :13, et c’est un belge : Sebastien Carabin. Avec l'A/R chaque jour, 246 km, 6008 M dénivelé, 12.7 de moyenne, 10393 calories dépensées, 129 bpm, ....

Retour cool lundi, à 20h à la maison, avec l’idée plus jamais. On est mardi, et …. Pourquoi pas. Quelle ambiance sur et autour du vélo. Alors, QQ partant ?
Pas vu Philippe, pas vu de stand MBF. Quelques déchets par terre, mais vu les 33 randos/courses programmées, je trouve que tout est resté très propre. Les circuits se croisant et se recroisant, le dé fléchage et le nettoyage ne doivent pas être difficile.

Toutes les photos de notre voyage : https://photos.app.goo.gl/Dy3M84lQXxphFhXV2

Merci JM pour ce chouette CR qui me fait rêver et me donne envie de participer ...... mais pas tout de suite, je crois qu'il faut encore que je m’entraîne !!!

Merci Jean-Marie pour ce superbe CR.

Tu dis que tu n'as pas ma verve, c'est me faire trop d'honneur.

Car, en te lisant, je me suis senti transporté à Fréjus et ai revu ses superbes paysages.

Merci également pour le magnifique reportage photos.

Bon repos.

Amicalement.

Alain

Magnifique performance les gars
Pour avoir été sur le terrain 3 jours sur les 4 je peux dire qu'il fallait un sacré moral pour terminer les 4 étapes de ce Roc Trophy
Le terrain hyper technique à de nombreux endroits et surtout cette météo exceptionnelle n'ont pas toujours dû vous rendre la tâche facile
Désolé de ne pas t'avoir croisé mais par contre j'ai eu l'occasion de rouler quelques centaines de mètres en compagnie de Fred dimanche matin (la fameuse première côte du Domaine du Vaudois)
Pour ce qui est de notre stand, il se situait tout au fond du chapiteau à gauche mais vu la chaleur et le très grand nombre de membres MBF présents, j'ai privilégié les formations de terrain (réalisations d'états des lieux) nettement plus enrichissantes 
Concernant la propreté sur les circuits, j'ai en effet noté une réelle amélioration comparé à l'an dernier et mon avis fut confirmé le lundi lors de notre 4° sortie reprenant tous les endroits névralgiques mais cette fois en VTTAE pour mon plus grand plaisir mais surtout pour réellement apprécier l'effort que vous avez réalisé en vélo "musculaire" (comme ils disent si bien nos chers voisins)  
Pour répondre à David, je dirais tout simplement que le Roc d'Azur est avant tout la Grande Fête du VTT et que chacun à son rythme (physique et... financier  ) peut y accéder selon son degré de force.
Après avoir été un fervent opposant à ce que j'appelle toujours ces "organisations à fric", j'ai été réellement fasciné de l'endroit et surtout du réel professionnalisme des organisateurs lors de ma première participation l'an dernier.

Merci Philippe. J'ai fait deux fois le chapiteau, et n'ai pas vu le stand. Vraiment dommage. Étant en groupe, j'ai évidemment suivi le groupe pour les activités annexes, ce qui a des avantages, mais aussi des "inconvénients". autrement je t'aurais contacté en direct ne fut ce que pour boire un verre.
Ce qui m'a vraiment plus, organisation top, l'encouragement du public, bénévoles et participant. Ce dossard trophy était vraiment un plus sur ce point. L'ambiance de groupe, top de chez top.
Les moins, j'aurais préféré arriver un jour plus tôt et partir un jour plus tard ou retour en deux jours, histoire d'encore plus profiter. En groupe, difficile. Le dimanche roc d'Azur, parcours moyen dans le sens ou pas assez de singles. Mais évidemment avec 6000 au départ, faut éviter les bouchons. Et honnêtement, hormis lors du marathon un bouchon de 15 minutes fait exprès pour entamer une descente hard du parcours enduro, rien de spécial et donc bravo à l'organisation.
Propreté, pas pire qu'à bouillon où houffalize. Donc peu mieux faire, mais vu la masse...
Bref David et les autres, rien d'impossible, cool, en profiter, on était avant dernier. Et alors. Par contre pour ces descentes de dingues, je pense vraiment qu'un full et une selle télescopique sont un must si on veux en profiter et être prudent sur les portions cassantes.

Bon Philippe, pour 2018, tu as déjà qq chose en tête ? J'ouvre demain un poste sur le sujet.

Merci et à+
Jm

Jean-Marie a écrit:

autrement  je t'aurais contacté en direct ne fut ce que pour boire un verre.

Honnêtement parlé, j'avais complètement zappé votre présence sur le Roc et c'est dimanche matin en remontant sur Fred que je me le suis rappelé  

Jean-Marie a écrit:

Ce qui m'a vraiment plus, organisation top, l'encouragement du public, bénévoles et participant. Ce dossard trophy était vraiment un plus sur ce point.

En effet le public français est vraiment super, pour l'anecdote nous étions accompagné lors de notre longue sortie "Brigade Verte" de jeudi d'un membre MBF-Belgium beaucoup plus lent que nous et que nous devions attendre fréquemment. A chaque passage au niveau d'un poste de secours, d'un ravito ou d'une concentration de public, nous demandions aux personnes de l'encourager et lors de son retour au stand après notre parcours il n'en revenait pas du nombre de personnes qui l'avaient encourager  

Jean-Marie a écrit:

Le dimanche roc d'Azur, parcours moyen dans le sens ou pas assez de singles. Mais évidemment avec 6000 au départ, faut éviter les bouchons. Et honnêtement, hormis lors du marathon un bouchon de 15 minutes fait exprès pour entamer une  descente hard du parcours enduro, rien de spécial et donc bravo à l'organisation.

Pour l'épreuve du dimanche, il ne faut pas oublier que les pros ont énormément de critères et parmi eux celui de boucler le circuit aux alentours des 2h-2h30' max. (2h10’18’’ pour le vainqueur de cette édition)  

Jean-Marie a écrit:

Propreté, pas pire qu'à bouillon où houffalize. Donc peu mieux faire, mais vu la masse...

Je suis entièrement en accord avec toi Jean-Marie, l'effet de masse crée des réactions perverses chez certaines personnes qui j'en suis convaincu n'auraient pas le même comportement ailleurs

Jean-Marie a écrit:

pour ces descentes de dingues, je pense vraiment qu'un full et une selle télescopique sont un must si on veux en profiter et être prudent sur les portions cassantes.

Je confirme, ce terrain est vraiment cassant et pas seulement pour les mécaniques      
J'ai eu l'occasion de voir les participants du Roc Tandem à l'oeuvre dans la descente du Fournel et je peux te dire que c'était vraiment très impressionnant    

Jean-Marie a écrit:

Bon Philippe, pour 2018, tu as déjà qq chose en tête ?  J'ouvre demain un poste sur le sujet.

Actuellement une certitude... La Maxi-Verte
Pour le reste