Et bien Jacques, à 30 minutes prêt, nous aurions pu nous saluer.
Ne pouvant rouler ce dimanche, j’avais décidé de faire quelques kms la veille.
Sylvain voulait tester sa technique dans les bois
et je pensais me retrouver seul dans mon escapade.
Claudy Wargnies et Marc Fauville me feront la surprise de m’accompagner.
Nous sommes donc partis en direction du canal en espérant qu’Eole serait notre allié.
Mauvaise appréciation.
La route vers Villers-Perwin et surtout celle vers Luttre nous montreront qu’il sera plutôt notre adversaire.
Et que dire du chemin de halage ?
Nous avons l’impression d’être dans une soufflerie aérodynamique digne des plus grands teams de F1.
Nous nous relayons équitablement pour combattre ce vent puissant.
Nous avons du mal tous les 3 car aucun mot n’est échangé sur cette partie du parcours.
Il me manquera d’ailleurs quelques watts ,dans le dernier km vers La Marlette, pour arriver en même temps que mes compagnons.
Nous décidons, raisonnablement, de bifurquer vers l’ancien canal.
Enfin un peu de répits me dis-je.
Mais que nenni, car « Vin Diesel Claudy» a décidé de tout mettre à droite et nous voilà à Arquennes en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Direction le ravel vers Nivelles où les seuls moments de répits seront les passages boueux.
La traversée de Nivelles sera plus calme.
Mais dès Baulers, « Claudy Torreto » et « Marc O’Conner » lachent les chevaux de leur « Camarro » et ma petite 2CV à du mal à suivre.
Si je décroche dans les faux-plats montants, j’arrive à revenir dans les parties plus descendantes.
Mais je suis certain que je vais le payer à un moment ou un autre.
A Fonteny, nous prenons la direction de Loupoigne.
Cette côte, vent dans le pif, me rajeuni de quelques années.
Je me revois sur les pentes du Mont Ventoux en train de suer toutes les gouttes de mon corps.
Je dois laisser filer les gros moteurs qui m’attendront gentiment à Loupoigne.
N’ayant plus d’essence dans le moteur, le faux-plats vers le Dernier-Pâtard sera un nouveau calvaire.
Heureusement, l’arrivée n’est pas loin.
Mes compagnons de route me déposent à la maison et, non rassasiés, ils rouleront encore quelques kms.
Après cette sortie derrière derny, une bonne douche et un nettoyage succin du vélo plus tard, c’est avec plaisir que je me mets à table pour un souper revigorant.
Je me plongerai dans les bras de Morphée bien plus tôt que d’habitude.
Eole n’était pas encore mon ami lors de cette sortie, mais il m’aura bien fait travailler.
A bientôt.
Amicalement.
Alain
Bilan : 53,780 km en 2 h 31 et 394m D+