Bonjour à tous,
Ce dimanche, suite aux pluies des derniers jours, je n’avais pas envie d’aller patauger dans la boue.
Mes excuses à David et Nicolas de leur avoir fait faux-bond à Mazy vu que le terrain était finalement relativement sec.
A la sortie d’une semaine fatigante, mes motivations étaient simplement de prendre l’air et de me laisser bercer par les jolis paysages de cet automne naissant.
« Chac » a cessé ses offrandes et la température, bien qu’un peu fraiche, est idéale pour le vélo.
Départ tranquille de la maison à 9 h sans but précis.
Direction Baisy-Thy et bifurcation vers Fonteny via le Dernier Patard.
Premier coup d’œil sur un paysage « Brueghelien ».
Je quitte la campagne pour le Ravel.
Ce dernier, avec ses senteurs automnales et mon âme vagabonde, me parait de suite moins insipide.
Je lui ferai quelques infidélités via des sentiers « propres ».
A Bousval, nous nous séparons pour prendre de la hauteur et apprécier la beauté de la vallée.
Plongée sur Court-St-Etienne et direction Mont-St-Guibert en roulant sur les feuilles fraichement tombées de leur géniteur.
Un petit Ravito à la ferme de Beaurieux .
Forces reprises, c’est la belle côte vers le Radard de Mellery.
A son sommet, voilà mon vieux copain Eole qui me salue.
Allez, va pour un petit crochet vers l’ancienne « décharge » avec vent de face.
La nature reprend toujours ses droits même après les plus grandes catastrophes.
C’est maintenant devenu une réserve naturelle.
A peine bifurqué sur le chemin qui la longe, une buse m’accompagne durant quelques dizaines de mètres en volant de piquet en piquet.
Désolé de t’avoir dérangé ma belle.
Arrivé au centre de Mellery, direction « mon petit Paris-Roubaix » via la rue d’Heuval.
Une voiture s’est engagée sur ce chemin chaotique.
Et me voilà un moment Tom Boonen en la prenant en chasse.
Mazette-ti, le visage de la conductrice lorsque je la dépasse prudemment mais à vive allure.
Je rejoindrai Tangissart en m’autorisant quelques crochets sur des « chemins privés ».
Allez, un petit peu de vtt en longeant la Thyle jusqu’aux Ruines de l’Abbaye.
Elle est toujours aussi majestueuse notre « Vieille Cistercienne » et vaut bien une petite halte.
Retour vers Sart par des sentiers propres et bucoliques.
Un petit t bonjour aux parents et c’est le retour vers la maison.
Ce qui devait être une petite sortie pour faire tourner les jambes s’est transformée en une longue mais belle balade automnale.
Bilan : 51.500 kms en 2 h 29 min pour un D+ de 512m
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Amicalement.
Alain