Bonjour à tous,
En ce dimanche de Fêtes des Pères, j’ai brisé la tradition et ne me suis pas dirigé vers Erpion.
Une alternative était Arquennes, mais les pluies diluviennes de la semaine me faisaient craindre une « Gadousienne »
Et tout à coup, dans la grisaille, une éclaircie : le camarade David propose une balade dans la région de Mettet.
Je me jette sur l’invitation, rejoint par mon beau-frère Thierry.
Les jours suivants, par l’odeur d’un beau moment alléchés, d’autres Maillons Libres s’y sont rattachés.
Le week-end pourri annoncé ne s’est pas vérifié.
Et après un samedi relativement sec, c’est sous une bonne température que Thierry et moi prenons la route de Mettet le cœur léger.
Arrivés sur place, nous sommes déjà accueillis avec un beau sourire et un bon café.
Le temps de quelques mots et voilà Nadine, Marc, Christophe, Philippe et François.
Les vélos sortent des voitures, des sacs les casques et chaussures et nous voilà partis dans la bonne humeur.
Le guide du jour a eu le bon gout d’une mise en train en mode « cool ».
Un peu de bitume, une belle plongée sur Saint Gérard et un premier sentier permettent d’échauffer les mollets progressivement.
Une balade en sous bois, le long d’une pièce d’eau de choix, et l’on entend les « bla,bla,bla,… ».
Mais sur les kms suivants, on entend plus les voix.
Les chemins de campagne et traversées de prairies s’avalent à vive allure et en file indienne jusqu’au premier « single ».
Une plongée dans les bois, vers Annevoie, où les yeux et les bras sont garants de rester sur le destrier.
Nous ne visiterons pas les jardins car la suite du menu n’invite pas à la flânerie.
Voici la première difficulté du jour : une grosse côte dans les bois où les pierres affleurent et l’humidité de la veille les rend glissantes.
Pour moi, ce sera en trois fois et sans repasser les plats.
Heureusement, au sommet, c’est la pause.
Certains accrochent le goulot et d’autres arrosent les coquelicots.
C’est reparti par un chemin de campagne un peu gras, un single sympa et voilà le prochain « échalas ».
Telles les plantes qui s’y agrippent d’habitude, nous accrochons nos pneus à ce bitume défoncé pour vaincre cette nouvelle grosse difficulté.
Heureusement, l’effort a le mérite de nous offrir une nouvelle belle descente et nous fait atterrir sur le Ravel.
Un peu de répits pensais-je.
Mais que nenni.
Les gros mollets sont devant et c’est à près de 25 km/h que nous croisons les Draisiennes de la Molignée encore endormies.
Pas le temps de se reposer et vers l’antenne c’est la montée.
Le chemin est un peu lourd et les cailloux semblent plus gros qu’un an auparavant.
La récompense est au sommet et le single s’offre à nous.
S’il est toujours aussi beau, les ronces ont poussé à foison et des moines nous subissons la punition.
Nous voilà à quelques hectomètres de l’Abbaye mais à la tentation, point nous ne succombons.
Vide est mon bidon, mais je peux compter sur mes compagnons.
C’est reparti sur le Ravel en mode « gros moteur »
jusqu’à un petit intermède dans les bois dont David a le secret.
Nous sommes proches de l’arrivée mais, comme la majorité a encore fin de kms et après une dernière côte, nous aurons encore droit à une nouvelle belle boucle dans les bois.
Le retour au calme, si je puis dire
, s’effectue par le Ravel et voici l’arrivée.
Et là, en plus de l’accueil 5 étoiles
, les pains saucisses, brochettes et bières d’Abbaye ont le don de vous reconstruire.
Nous avons même droit à un bikewash.
Et voilà que l’on refait la rando encore et encore.
Mais, il faut bien se séparer et repartir vers la maison où ma chère et tendre m’a préparé un bon diner de Fête des Pères.
Encore un tout grand merci à David, son épouse et sa fille pour ces tout bons moments.
Un grand merci également à tous les Maillons Libres présents pour toutes ces émotions positives sur et à côté du vélo.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Amicalement.
Alain