Bonjour à tous,
Avec un peu de retard, voici mon CR de la rando de Floreffe.
Après un long intermède routier, c’était enfin un premier véritable contact avec le VTT.
Personnellement, La Floreffoise rassemble tous les éléments agréables à une rando de début de saison : un cadre idyllique, des parcours équilibrés et les produits adéquats pour un « after » convivial.
Départ de bonne heure de la maison avec le beau-frère Thierry et rdv sur place avec le camarade David.
A l’approche du Séminaire, la déception : les organisateurs ont couplé la rando vtt à un jogging.
Nous sommes donc contraints de nous garer au bas de l’Abbaye, loin des commodités.
Qu’à cela ne tienne, la bonne humeur est de mise, encore un peu plus entretenue par Claudy Wargnies, garé à nos côtés.
Thierry s’inscrit sur le 50 kms, en préparation du Roc d’Ardennes
et David me fait le plaisir de m’accompagner sur le 40 kms.
A cause du jogging, nous sommes privés du départ en sous-bois.
C’est donc par le centre du village que nous rejoignons la Sambre qui s’éveille.
Après quelques hectomètres au bord de l’eau, nous bifurquons dans un sentier qui offre à nos yeux un bel étang bucolique.
De l’eau, de l’eau, quel départ agréable pour un poisson.
Mais la trêve est de courte durée et voici une première belle côte dans les bois de Floriffoux.
Je laisse partir « Les 2 gros moteurs » qui m’attendront au sommet.
Pas facile de passer du rythme de la route à celui du vtt.
La suite est traditionnelle et nous fait monter vers Flawinne
, toujours dans les bois, et traverser les campagnes, prairies et bois boueux entre Floriffoux et Suarlée.
C’est le premier véritable test pour mon nouveau vélo et je suis agréablement surpris par le confort qu’il m’apporte dans les parties cassantes.
Après une descente routière avalée à près de 60 km/h, voici le premier ravito. (Km 18)
Nous y retrouvons Thierry.
Il nous avoue avoir, lui aussi, du mal à passer de la route au vtt et décide de nous accompagner sur le 40 kms.
Et voilà nos 2 « Grosses Cuisses » qui se promènent sur les kms suivants pendant qu’un « petit moteur » tente vainement de ne pas lâcher prise.
Arrivé à la bifurcation 30/40 kms, je laisse mes compagnons de route poursuivre à leur rythme afin de ne pas me mettre dans le rouge.
A la bifurcation suivante, la fatigue aidant, je suis une trace de roue sans vérifier les flèches.
La trace de roue disparaitra rapidement pour faire place à celles de sabots de chevaux et à une boue « hyper-méga » collante.
Je maudis les organisateurs de nous avoir fait subir un tel supplice que je parcourrais ce secteur pour moitié à pieds.
J’arrive dans une cuvette où les bikers descendent de ma gauche pour remonter vers ma droite.
Le manque de lucidité m’ayant fait louper la flèche, je me suis donné du mal pour rien.
Durant 10 min, j’attends mes compagnons dans cette cuvette.
Etant comme « Sœur Anne », je suppose qu’ils m’attendent peut-être au sommet de la côte.
Cette dernière comporte encore trop de dénivelé pour ce début de saison et je la gravis en partie à pieds.
Au sommet, toujours pas de David, ni de Thierry.
Bon, ils doivent donc m’attendre au bas de la descente.
Celle-ci est grisante, et le nouveau vélo me permet de l’aborder de manière plus franche qu’avant.
Retour à la civilisation au bord de l’écluse de Mornimont.
Toujours pas de David ni de Thierry.
Enfin un peu de route sous forme d’une belle côte de 700 m au fort pourcentage.
Au sommet, mon gsm sonne.
C’est David qui s’inquiète de mon sort.
Mes 2 camarades m’avaient attendu au sommet de la première côte après ma bifurcation manquée.
Si j’avais fait preuve de lucidité, j’aurai moi aussi utilisé cet ustensile moderne.
Je lui dis que je les attendrai au 2ème ravito. (km 34).
Comme pour le 1er, il y a tout ce qu’il faut.
Au bout d’1/4 h, je les vois arriver, mais, au vu de la température, je préfère reprendre la route avant d’être complètement frigorifié.
De toute façon, vu leur forme, ils me rattraperont rapidement.
La rando se poursuit par un agréable single dans les bois et en descente.
La suite, c’est un « tape-cul » et +/- 2 kms de faux plat montants dans les bois. (Dur-dur).
Et voilà un nouveau retour à la civilisation.
:
Descente vers Floreffe via un parcours semi-routier.
Je retrouve la respiration qui était mienne ces derniers mois et reprends l’avantage sur les gaillards qui m’avaient dépassé jusque-là.
Un dernier détour par des sentiers et prairies, où paissent nombre de jolis moutons, nous offrent quelques « tape-cul » et c'est la descente vertigineuse vers l’Abbaye par la rue Robersart.
Voilà l’esplanade du Séminaire et son « bike-wash » étonnement accessible.
David et Thierry sont sur mes talons et nous pouvons effectuer un premier toilettage de nos fidèles destriers.
La température hivernale
nous dirigera vers une tente plus propice à profiter d’un breuvage local et un pain saucisse bien mérités.
Encore une belle matinée sur le vélo et un grand merci à mes compagnons de route pour ce beau moment.
Les points positifs : site et infrastructures, accueil, parcours équilibré.
Les points négatifs : fléchage parfois un peu mal positionné.
Bilan : 44,100kms en 2 h 55 et 720 D+
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Amicalement.
Alain