Bonjour à tous,
Au départ ce matin, seulement 2 membres du groupe habituel : le beau-frère Thierry et votre humble narrateur.
Tonton Julien et Jean-Marie avaient préféré la ballade gourmande de Villers mais nous en vivrons une également.
Sylvain, lui, était plongé dans ses cours car les examens approchent. (Courage fiston).
Départ sous le soleil et arrivée dans les brumes de Couvin.
Sur place, nous retrouvons mes copains et collègues David et Hugues et sommes accompagnés par le tonton de David.
Trois mots résument cette rando : Pansards, bois et racines.
Pansards, c’est le surnom des couvinois à cause de leur amour de la bonne chair.
(Ce que nous vérifierons tout au long du parcours).
Bois, nous y entrerons après +/- 1,5km et les quitterons après +/- 31 km du parcours.
Racines, car si Jean le bien nommé a dit « Qui veut aller loin ménage sa monture », ses homonymes végétaux nous ont souvent caressé le séant durant la matinée.
C’est parti pour le 35 km.
Après +/- 1,5km nous entrons dans le bois de Gonrieux pour une 1ère descente ludique.
S’en suit un sentier surplombant l’Eau Noire en léger dévers.
Je reste prudent car les pierres affleurent et l’humidité du matin les rend glissantes.
Trop prudent sans doute aux yeux de 2 bikers qui me demandent le passage.
Ils feront les frais de leur témérité quelques mètres plus loin, sans trop de mal à première vue.
Voici une nouvelle descente sur un chemin large et on peut lâcher les gaz.
Fini de rire et voici la première côte de +/- 1 km.
Un long faux-plat montant dirait Sylvain.
J’ai l’impression de ne pas avancer et fait une halte pour enlever veste sans manches et manchettes.
Plus léger, je me sens mieux.
La suite est un long sentier où les copines de Jean et de très chouettes « Woops » nous obligent à se dresser sur les pédales et on termine par une belle plongée entre les arbres.
A la fin de celle-ci, Thierry et moi attendons Hugues et David.
A leur arrivée, Hugues nous dit que c’est sa première rando VTT.
Nous adapterons le rythme pour la suite de la rando et essayerons de lui donner quelques conseils pour gérer la distance.
C’est reparti pour un faux-plat montant, toujours dans les bois, où Thierry fait parler ses grosses cuisses.
Au-dessus de celui-ci, je me retrouve face à un choix : Hard ou Soft.
Je choisi le soft et me fait plaisir en dévalant cette pente.
Le sentier est étroit et on a l’impression que les fougères s’écartent devant vous comme les spectateurs en haut d’un col.
Et c’est reparti pour un chemin pierreux en légère montée où les mollet font mal.
Nous voilà enfin au 1er ravito (km 15) et il est le bienvenu.
Même si les difficultés ne sont pas insurmontables, la répétition des efforts a fait son effet.
Au ravito, c’est comme chez Casto avec, en prime, des figues, des dattes et même des petites saucisses.
La suite, je vous la résume car, si je la détaille, il me faudra 6 pages
: c’est une suite de singles ludiques (avec racines), de descentes enivrantes, de sentiers dans les bois et un passage par le barrage du Ry de Rome et son magnifique point de vue.
Nous voici au 2ème ravito (km 26) où les Pansards justifient leur surnom.
En effet, en plus des composants traditionnels, nous avons droit à des morceaux de saucisses cuites au bbq, de pains et un galopin de Chimay.
Heureusement, la fin du parcours sera une longue descente vers Couvin, un sentier le long de l’Eau Noire et une dernière côte dans un sentier pour remonter au Belvédère.
Nous profiterons du soleil avec une Chimay et un pain saucisse bien mérités.
Une Chimay car la matinée est déjà bien avancée et la route est encore longue.
Hugues est satisfait de sa 1ère rando et, personnellement, je garderai un excellent souvenir de cette magnifique région.
Encore une belle matinée sportive en excellente compagnie.
Les plus : l’accueil, le parcours presque entièrement boisé, les ravitos, la convivialité des bikers.
Les moins : rien.
Bilan : 33,750 km en 2 h 31 min et 565 de D+.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Amicalement.
Alain