Bonjour à tous,
Pas le temps pour un long déplacement ce dimanche vu les obligations de l’après-midi.
Direction Arquennes.
Rdv pris avec Jacques afin de l’accompagner depuis le GS.
Il fait chaud ce matin : 16,5° à 7 h 30.
Le temps de m’équiper et là qui voilà, c’est Jacques qui est là.
Sus à la Fear Bikers rando.
Nous empruntons la nouvelle PR L141.
« Mazette ti », depuis qu’il a été asphalté, le pré-ravel ressemble plus à l’ancien circuit de Nivelles
qu’au chemin bucolique qu’il fut.
Mais cette partie roulante me permettra d’apprécier le nouveau matériel de Jacques.
Et force est de constater qu’il a reboosté le gaillard.
(Le 29, ça trace sur le Ravel).
Bon échauffement des muscles avec « pit stop » à chaque interpellation d’une connaissance de « Tonton Jack »
, plus connu que le loup blanc.
Au terrain de foot, c’est déjà la grosse affluence et parlotte avec de nombreuses connaissances.
Nous y retrouvons également mon collègue Luc qui débute dans le VTT.
Petite frayeur, mon pédalier est desserré.
Allo, allo, une bonne âme a-t-elle une clé alen de 10 ?
Un rapide arrêt au stand des Quickos et c’est réparé.
Merci à eux pour leur gentillesse.
C’est parti pour le 35 kms.
Départ tranquille sur une première partie est très « asphaltée » jusqu’au ravito.
Même les sentiers sont bitumés.
Un peu de baume au cœur en traversant les superbes propriétés des châteaux suivants : Miremont, de Buisseret et une première dans le parc de celui d’Ecaussines.
Ravito classique (km 14) et très bien achalandé à l’entrée de la drève du Château de Seneffe.
Belle idée d’offrir de la pastèque par ces fortes chaleurs.
Séance « shooting des stars du pédalier » dans les jardins du Château.
Les visites terminées, voici enfin du vrai VTT.
Parcours habituel, d’un côté du canal, avec de jolis singles, le gros talus et d’autres sinusoïdes dans les bois descendants vers La Marlette.
Dans cette partie, Luc fait montre d’une belle technique
et il me sera difficile de le suivre dans quelques semaines.
Jacques, emporté par la fouge de son nouveau destrier, fera preuve de puissance de maitrise technique et nous offrira quelques figures acrobatiques.
D’accord Jacques, le 29 ça passe mieux les grosses racines mais ça ne grimpe pas encore aux arbres hein.
Perso, victime d’un coup de chaud je suppose, je n’ai plus ni mollets ni pilotage et c’est donc un peu la galère sur cette partie.
On tourne autour de la Marlette pour revenir par l’autre rive du Canal.
Si c’est connu, c’est toujours aussi amusant de profiter des talus et des petits sauts dans ces descentes herbeuses.
On quitte les berges du canal pour un dernier single « technique » dans les bois qui le longent.
Et c’est déjà le retour au ravito central (km 32).
Avec l’affluence, il est un peu dévasté
mais suffisamment garni pour remplir nos estomacs.
Dernière ligne droite par le vieux canal, en roue libre, pour recueillir les impressions des uns et des autres.
Tranquille, c’est sans compter le passage d’un gaillard bien dédaigneux et pas poli sur son grand développement.
Bouf, tout à droite et contre la montre sur les berges du vieux ruban liquide pour rattraper le « pédant ».
Chose faite à la dernière écluse avec un « jump » de Jacques « Absalon » Collart.
Comme on tire tous un peu la langue par cette chaleur, on se la fait « cool » jusqu’à la rue du Lion.
Passage éclair par le stand « bikepark » et go, go, go vers l’after.
Allez, allez, 1,2,3 Ramée et passées par votre gosier, elles vous font le pain saucisse digérer.
Luc s’est bien amusé et Jacques a retrouvé le goût du VTT.
On « Raméetrait » bien une mousse, mais il y a encore quelques bornes jusqu’à Nivelles.
Et comme tout dans cette région rappelle les avirons, c’est donc en « Deux sans barreur » que l’on prend la direction de Nivelles sur le nouveau canal bitumé.
L’allure est bien moins soutenue que lors du trajet matinal jusqu’à l’apparition d’une énième connaissance de Jacques.
Un certain John Deere mais qui pratique étonnamment bien la langue de Voltaire.
Ou serait-ce la Ramée qui me ferait mieux lire la langue de Shakespeare ?
Allez, une dernière grimpette vers le GS et c’est la quille.
Un « gros bètche » à Jacques
et retour à la Casa, toutes fenêtres de la voiture ouvertes.
Une bonne douche et tout est prêt pour ma petite fête.
Encore une très belle matinée sur et en dehors du vélo.
Merci à Jacques et Luc pour ces moments très agréables.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Amicalement.
Alain
Les + de la rando : accueil, infrastructure, fléchage, ravitos.
Les – de la rando : un peu trop d’asphalte sur les premiers kms, mais les organisateurs ne sont pas responsables du bitumage des sentiers.
Bilan : 53,800 kms en 3 h 11 min et 432 m de D+