Bonjour à tous,
Bien du mal à me lever ce dimanche matin.
Serait-ce déjà l’hibernation de « Nounours » qui se prépare ?
Bon, allez, une jatte de café, un croissant et en route.
La douceur relative de la veille m’avait fait préparer une tenue automnale.
En sortant de la maison, à l’abri du vent, cela me paraissait suffisant.
Arrivé chez Thierry me voilà déjà moins rassuré par les 3 degrés.
A Beignée on est pratiquement au seuil de la gelée.
Sur place, Thierry et moi retrouvons David, Marc, Nadine, Christophe, Philippe V et Vincent (un copain du coin).
La rando se déroule sous formes de 3 boucles au départ de l’école et avec des dénivelés différents.
Nous choisissons la combinaison « rouge + bleu ».
Dès le départ, nous sommes mis dans l’ambiance par un single boisé, en descente, et qui secoue bien.
Le jour s’est levé, sur une étrange idée, des prairies gelées.
Il fait – 0,5 degré
, le Ravel est avalé à vitesse élevée.
Voilà les bois et, à la suite, la jolie cascade du Tordoir plus une grosse bosse devant soi.
Les plus costauds sur le vélo.
Perso, les muscles tétanisés, c’est à pieds que je la gravirai.
La suite est superbe avec : des côtes abordables, des single superbes et des descendes grisantes.
On ne voit l’asphalte que le temps de rejoindre à nouveau les bois.
Et nous voilà le long de la rivière que l’on traversera trois fois.
Chacun à sa manière : à gué, sur le destrier ou les pieds mouillés.
Une nouvelle belle bosse à franchir et l’on plonge vers l’étang du Moulin.
Près de la belle pièce d’eau, le groupe se reconstitue.
Premier constat, on a perdu Géant Vert.
Après quelques minutes, Marc et moi faisons demi-tour.
Renseignements pris, un gars serait à l’arrêt un peu plus loin.
On regrimpe ce que l’on a descendu mais toujours personne en vue.
D’autres bikers nous disent n’avoir vu âme en peine qui marche à côté de son vélo.
Allo papa Tango Thierry, où es-tu nous te cherchons ?
Le téléfon son mais y a person qui répond.
Demi-tour, nouveau passage près de l’eau et « Allo, c’est Thierry. Je suis avec le groupe ».
Baden Powell Sabaut avait exploré d’autres sentiers non fléchés.
Jean-Marie est gentiment venu à notre rencontre et nous nous relayons pour rattraper nos camarades.
Une dernière superbe descente et c’est le retour à l’école pour la collation de la récré.
Détail amusant, le mot sur la porte de l’église sise en face de l’école : « Chers paroissiens, ce dimanche 9 octobre la messe n’aura pas lieu pour cause de vélos. Merci de votre compréhension ».
Je ne sais si c’était à cause de la rue barrée ou si Monsieur le Curé avait, lui aussi, décidé de pédaler.
Petits palabres et, plus trop motivé, j’opte pour la boucle verte en compagnie de Nadine, Thierry et Philippe.
Marc, Christophe, David et Jean-Marie seront sur la bleue.
La « verte » commence agréablement par un joli sentier boisé.
Mais la suite sera insipide.
A travers les champs, le seul évènement marquant sera, de Thierry, l’égarement.
En moins d’une heure, les 17 kms bouclés, vite se changer pour rhume ne pas attraper.
Quelques instant plus tard, le groupe est au complet autour d’une Chimay.
Manifestement, au vu des discours, la bleue valait le détour.
Si pour se restaurer point de Truffade mais, de l’Auvergne, Jean-Marie nous offre le fruit des pâturages.
Le banquet prend fin et c’est retour maison après, encore et toujours, une superbe matinée sur le vélo en très agréable compagnie.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Amicalement.
Alain
Bilan : 41,700kms en 2 h 23 et 535 de D+
Les plus de la rando : l’organisation, le fléchage, les ravito.
Les moins de la rando : nadat pour moi.