Bonjour à tous,
Ayant un peu de temps, je vous livre un nouveau petit CR.
Il fallait certainement être un peu fou pour sortir le vélo ce lundi matin.
Mais, pas le choix vu le timing du week-end et pas question de zapper une sortie d’entrainement à une semaine du Ronde.

C’est donc avec comme seul compagnon de route mon ami Eole que je démarre de la maison à 8 h 30.
J’emprunte la chaussée de Nivelles et apprécie mes quelques kilos de trop afin de résister aux bourrasques de vent.
Bifurcation vers le « Baty St Bernard » et mon copain Eole me donne un coup de main.
C’est donc avec une moyenne de 25 km/h que je rejoins le pied de la côte de La Roche.
Il faut quand même être très motivé pour rouler par ce temps de « ouf ».
Si j’avais pris un plus grand « camelback », au vu de toutes les branches de sapin jonchant la route, j’aurai pu allègrement distiller au moins un litre de Génépi en rentrant.

Mais revenons au vélo.
Me voilà dans la côte de La Roche et elle ne me pose pas trop de problèmes.
Le secteur pavé qui suit est moins agréable que dans le sens inverse surtout avec un vent de trois quart face.
Je bifurque à droite vers Mellery et me rends compte que les écuries de F1 que sont Ferrari, Mercédès et Mac Laren ont décidés d’organiser des tests tous les trois en même temps.
De plus, la pluie a décidé de faire son apparition.
Le plateau de Mellery ressemblera donc à un test en soufflerie grandeur nature, la descente vers le centre du village m’obligera à pédaler, et la rue de l’Enfer ne portera jamais aussi bien son nom.
Je remonte vers le Hameau de Strichon et, dans la descente, je suis une nouvelle fois obligé de pédaler.
Je remonte vers Villers par la bien nommée Rue du Tienne et évite les morceaux de bois qui jonchent la route.
Depuis la Chapelle des Savoyards, je descends la rue Froide Bise et entame la première côte pavée par la rue de Mellery.
Si elle n’a pas les pourcentages du Ronde, elle a le mérite de me familiariser aux morceaux de porphyre.
Retour vers Tangissart, toujours sous les senteurs du Genépi, et montée de la rue du Ghête.
Même avec vent de face, ça passe.
Je la redescends car le bois est trop boueux pour mes pneus « route » et me dirige vers Baisy-Thy par la montée de la rue du Cerisier.
Si la première partie est plus pentue mais coupée du vent

, la seconde me permet de retrouver Eole et toutes ses velléités.
Et que dire du plateau en direction de la Place d’Hattain.
A cet endroit, je commence à avoir faim et me dis : 2 croissants avant un tel périple ne sont pas suffisants.
La pluie a également refait son apparition.
Une petite barre de céréale et une pate de fruits avalées et un kw enfilé, je repars pour de nouveaux kms.
Direction le Ry D’Hez par un faux plat en mode soufflerie de face et cinglé par les giboulées de mars.
Montée par la rue du Bois D’Hez, et retour à l’Abbaye.
La fringale étant trop grande, je mets de côté mes envies de plus de kms et mets le cap sur Sart par la route.
Un petit détour chez les parents et je rentre à la maison après 40 kms qui m’en ont paru 60
J’espère que ce dernier entrainement sera suffisant pour vaincre les Monts Flamands.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Amicalement.
Alain