Bonjour à tous,
Après +/- 2 mois sans vélo je me suis remis en selle le 27 décembre pour tester le nouveau vélo.
Ce fut une sortie bien agréable en compagnie de Julien, Jean-Marie et le beau-frère Thierry.
Même si elle fut essentiellement « routière », elle m’a permis d’apprécier mon nouveau destrier.
Ce dimanche, je comptais lui en demander un peu plus ainsi qu’à mes mollets en sortie d’hibernation.
Manque de pot, mes compagnons de route habituels ont tous déclarés forfait, dont le dernier juste avant le départ.
C’est donc sans but précis de parcours que je m’élance de la maison vers 8 h 45.
Il fait frais et je me dirige vers le Dernier Patard pour rejoindre Fonteny par le vallon.
Ensuite, direction le Ravel pour tester les « grands développements » du vélo jusqu’à Court-Saint-Etienne.
Je poursuis par Mont-Saint-Guibert et remonte vers le « radar » de Mellery.
Cette belle côte, avec différents pourcentages, me permets de tester les « petits développements ».
Arrivé au sommet, je rencontre un copain perdu de vue depuis longtemps : Eole.
Il me fouette la face jusqu’à l’entrée de Mellery et me rappelle mon manque de kms en ce début de saison.
Tiens, voilà des pavés sur ma droite.
Je m’engouffre dans la rue d’Heuval afin de tester le « Brain » sur ces beaux nids de poule.
Et force est de constater que c’est bien agréable un amortisseur arrière.
Je me laisse griser par la descente vers La Roche et rejoins Tangissart en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Et pourquoi pas tester le « Ghêteberg » ?
(La rue du Ghête pour les francophones).
Le « 42 arrière » serra bien utile en ce début de saison, mais j’arrive au sommet sans trop de mal.
Tant qu’à faire, pourquoi ne pas tester le « full » dans cette belle descente et je fais demi-tour.
« Mazette ti », quel bolide ce vélo et quel grand sot de dévaler cette rue à près de 60kms, même un dimanche matin.
Heureusement que les plaquettes de frein étaient rodées pour s’arrêter au bas
et les réflexes pas encore émoussés pour éviter une voiture qui quittait son emplacement sans m’avoir vu.
Me voilà au Chalet de la Foret avec encore des fourmis dans les jambes.
Direction Genappe par la belle côte de Villers afin de tester les petits pignons et mes mollets de coq une nouvelle fois.
Je commence à m’habituer aux développements et mouline jusqu’au sommet.
Je me laisse glisser jusqu’au Ry D’Hez et rejoins l’Eglise de Baisy-Thy via les chemins de remembrement.
Retour vers le Ravel par une nouvelle descente sur des « chapeaux-boules » où le « brain » fait encore des merveilles.
Tiens Alain, ne serait-il pas temps de t’alimenter?
Une barre énergétique plus tard, je reprends une nouvelle fois la direction de Fonteny.
Là, j’emprunte un chemin bucolique qui me conduira à Houtain-le-Val.
Bucolique, ce chemin n’a que le nom car je retrouve Eole en face de moi.
Les « routiers » que je croise ont le sourire mais le mien est aussi crispé que leur bonjour sur ce faux-plat montant en « mode soufflerie ».
A Houtain, mon gps affiche 42 kms.
Si je rentre vers Sart, je n’atteindrai pas la barre des 50 kms que je m’étais fixée au départ.
Allez, soyons fou et direction Rêves.
Et revoilà Eole qui me fait face.
L’estimation des kilomètres était certainement inversement proportionnelle à ma lucidité du moment.
C’est donc pendant +/- 12 kms que j’affronterai cet adversaire redoutable en rase campagne.
Et ma dernière pâte de fruit ne pourra contrecarrer les 3 barres énergétiques que le coquin d'en face a avalées à ce moment.
Enfin voilà Rêves et un peu de repos pensais-je.
Et bien non, car il me faut encore rejoindre Frasnes à travers les campagnes, toujours accompagné de mon copain souffleur qui fait joujou avec moi.
Arrivé dans la cité des frênes, le grand gamin que je suis est perclus de crampes.
C’est promis, la prochaine fois je me montrerai moins présomptueux
et m’alimenterai en conséquence pour une telle sortie.
Heureusement, Eole n’est pas un ingrat et me dépose à Sart.
C’est donc fourbu et avec 63,560 kms en 3h 18 et 556 m de D+ au compteur que je franchi le pas de la porte de la demeure familiale.
Ok, ce n’est pas extraordinaire, mais pour un début de saison, je suis content de moi.
Une bonne douche et une excellente carbonnade maison, préparée de main de maître par ma chère et tendre, auront tôt fait de me faire oublier mes souffrances du jour.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Amicalement.
Alain