Bonjour à tous,
Pour la seconde fois en 8 jours, me voilà dans les bois de Villers.
Rentré tard ce samedi , après une magnifique Nuit des Cœurs, c’est à 8 h 00 que je démarre de la maison.
La station debout prolongée n’étant pas conseillée pour le vélo, cette mise en jambe vers Villers est bien nécessaire.
En chemin, je passe chercher Tonton Julien, seul courageux à m’accompagner ce matin.
Présent lui aussi dans les Ruines la veille, nous décidons de la « faire cool » au niveau du rythme.
Surtout, qu’il fait déjà bien chaud.
A l’inscription, nous conversons avec quelques connaissances
et optons pour le 35 kms.
Sur le coup de 9 h 00, c’est parti pour éliminer les toxines.
Départ par la rue de l’Abbaye jusqu’à la Chapelle Notre Dame des Affligés.
On nous propose le sentier à droite de la Chapelle, mais la marche joue son effet « bouchon ».
Tonton Julien et moi optons pour l’itinéraire « Bison Futé ».
Ce crochet nous dépose aux pieds du champ de mais et ensuite, c'est le single dans le bosquet.
Par les champs, nous atteignons le haut de la rue de Mellery, descendons un sentier ludique vers la rue Fontaine des Fièvres et arrivons sur la place du Ramipont en face du Coiffeur Bernard.
Nous enchaînons par le sentier des canards, l’église de Villers, le Moulin d’Hollers, remontons dans la prairie et descendons dans le bois pour remonter vers le Château Féodal. (Dur-dur)
La suite est pratiquement un « copié-collé » de la semaine dernière jusqu’aux « Quatres Chênes ».
Là, c’est à gauche, à travers les campagnes jusqu’au premier ravito. (Km 12,5).
Il est le bienvenu car il fait chaud et le circuit ne nous offre pas beaucoup de répits.
Après avoir rechargé les batteries, nous plongeons vers le Ry d’Hez jusqu’à Baisy-Thy.
Malgré les pluies de la semaine, ces sentiers habituellement boueux sont relativement secs.
Traversée de la rue du Chant des Oiseaux et plongée vers le lieu dit « La Falise ».
C’est une série de sentiers, en « faux-plat montants » qui nous emmènent vers Glabais.
Les bidons se vident rapidement car la chaleur se fait de plus en plus sentir.
Si Liège-Bastogne-Liège a sa trilogie (Wanne-Stockeu-Haute Levée) la Villersoise nous offre celle des bois de Glabais.
Le second ravito est donc le bienvenu. (Km 26,5).
La suite du parcours est toujours ludique mais jamais reposante et nous dépose à Bousval.
Nous remontons alors vers le « Toboggan » par un sentier plus aisé que les côtes adjacentes mais qui nous présente ses racines et un dernier « Tape-Cul » pas piqué des vers.
A l’entrée du Toboggan, je laisse partir Tonton Julien et me laisse glisser sur les pentes de ce dernier, bien décidé à ne pas toucher les manettes de freins.
C’est le cas jusqu’aux deux tiers de la descente lorsqu’un inconscient me coupe la route.
Il n’a rien compris et file en ligne droite.
De rage, je relance le vélo et ferai le reste « à donf ».
Nous traversons la route nationale et profitons d’une pose forcée par le passage à niveau fermé.
Je retrouve mon kamikaze qui doit habiter sur une autre planète.
Malgré a barrière fermée et les feux rouges allumés, il veut absolument traverser.
Les barrières se lèvent, nous longeons le chemin de fer jusqu’à l’ancien Home Marte Boel.
Là, les traceurs malicieux, nous offrent un dernier effort vers le bois de l’Etoile.
Il est temps de redescendre vers les Ruines.
Un petit coup de Bikewash et nous dégustons le premier brassin des Hostieux Moines : La Lumineuse.
Une bière très douce et délicieuse, mais à consommer avec modération car elle titre à 9°.
Il est temps de prendre la route du retour, bien fatigués par un parcours jamais reposant et par la chaleur.
Encore une superbe matinée sur le vélo, sous le soleil et en toute convivialité. (Merci Tonton Julien)
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Amicalement.
Alain
Bilan : 50, 880 kms en 3 h 15 et 752m de D+