Bonjour à tous,
Ce dimanche matin, départ pour Erpion, une nouvelle fois sous le soleil.
Nous sommes quand même gâtés depuis plusieurs semaines à rouler sur des terrains secs.
De l’équipe habituelle, seul Thierry m’accompagne et nous retrouvons David sur place.
Il fait déjà 15° à 8 h et même pas besoin de manchettes pour démarrer.
Apparemment, on tourne dans le sens inverse des années précédentes et les parcours ont été modifiés.
C’est parti et, après +/- 1 km de route, on entre dans le bois pour le single « racineux » qui termine habituellement le parcours.
On longe l’eau, mais pas possible de s’offrir un visuel sur le lac tant les pièges naturels sont présents.
A l’issue de ce passage « cardio », une courte liaison nous emmène vers un nouveau single tout aussi piégeux et où la famille « Ronces et Orties » nous accueille.
Un court visuel sur l’eau avec, au loin, le Lac de la Platte Taille et sa tour et nous voilà repartis dans un sentier chaotique et une descente un peu délicate.
Au bas de celle-ci, c’est la bifurcation 30 ou 40 km.
Thierry est loin devant
et, vu ma faible moyenne (13 km/h)
et le peu de dénivelé jusque-là (120m)
, David et moi nous engageons sur le 30km.
Nous remontons un sentier qui n’a rien d’amusant et qui longe une belle clôture de barbelés.
Enfin, nous longeons un lac
et croisons des pilotes de jet ski à peine réveillés.
Un petit chemin de campagne et voilà le ravito. (km 15)
Bien accueillis et rassasiés, nous dévalons à toute vitesse un long chemin caillouteux à l’adhérence précaire.
Nous traversons la chaussée et les cuisses travaillent sur le même type de chemin et de dénivelé mais ascensionnel cette fois.
Après un nouveau single dans le bois du Grand Oupia, c’est comme à Utopia et une longue côte tu escaladeras.
Nous arriverons à la vaincre en 2 étape par la faute de cette grosse pierre humide qui faillit nous faire chuter.
L’after nous apprendra que nous ne furent pas les seuls à buter sur cet obstacle.
La chute, elle, surviendra dans un nouveau single garni de racines bien apparentes qui nous emmène vers le Bois de Stoumont.
Et voici une nouvelle côte bien costaude qui grimpe en « Z » le long du coteau.
Un dernier petit sentier et un « tape-cul » plus tard, nous sommes dans les jolies rues d’Erpion.
Malheureusement, dans cette 2ème partie, pas le moindre bout de lac à se mettre sous les yeux.
Petit passage par le bike-wash car certains sentiers nous ont offert leurs mares de boue.
Le temps de se changer et de ranger le vélo, David et moi nous dirigeons vers le coin du réconfort.
Toujours pas de Thierry à l’horizon.
Une collation plus tard, le voici enfin.
Le 40 km en faisait 44 et des flèches arrachées
lui en ont fait parcourir quelques supplémentaires. (48 km au total).
Nous jouons le rôle de soigneur (Orval + pain saucisse) afin de lui permettre de récupérer.
Nous passons encore un moment sous un soleil radieux à partager nos aventures du jour.
Il est temps de reprendre le long chemin vers la maison.
Le gps me fera découvrir toutes les routes bucoliques du coin mais pas perdre de temps.
Il ne me reste qu’à découvrir les petites surprises de la fête des pères et de les digérer devant l’étape du jour du Dauphiné Libéré.
Les points positifs : parcours, accueil, infrastructures, paysages.
Les points négatifs : Le VTT des Lacs de l’Eau d’Heure sans rouler le long de ces derniers n’a plus du tout la même saveur.
Bilan : 30, 400km en 2 h 04 min et 485 m de D+.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Amicalement.
Alain
PS : la semaine prochaine, retour dans la région pour le vtt des Long Fjeus à Froidchapelle.